[ Info Santé ] Ostéopathie pour les épaules et membres supérieurs du sportif. | JC Glaudel - Osteopathe

  • [ Info Santé ] Ostéopathie pour les épaules et membres supérieurs du sportif

    L’ostéopathie est indiquée pour différents problèmes en relation avec l’épaule, le coude, le poignet et la main chez les personnes sportives.

    L’épaule

    L’épaule, articulation unissant le membre supérieur au tronc, est l’articulation la plus mobile et la plus complexe du corps humain. Elle est formée par 4 os : le manubrium sternal, la clavicule, l’omoplate et la tête humérale. Elle comprend également 12 muscles principaux : le sterno-cléido-mastoïdien, le trapèze, le deltoïde, les grands pectoral, dorsal et dentelé, et les muscles de la coiffe des rotateurs. Finalement, 3 articulations et 2 plans de glissement appelés fausses articulations complètent cet ensemble articulaire. Étant donné cette sophistication, l’épaule est sujette à de nombreux problèmes dans la pratique sportive, faisant de ses dysfonctions l’un des motifs de consultation les plus fréquents en ostéopathie du sport. Les douleurs de la coiffe des rotateurs et des différents muscles intervenant dans cette articulation, une mobilité réduite dans l’un des trois plans de l’espace, les douleurs des différents jeux articulaires sont quotidiennement traitées avec efficacité en ostéopathie.

    Le coude

    Le coude, articulation qui relie l’humérus au radius et au cubitus, est également très complexe. En réalité, il est possible de distinguer 3 articulations qui se partagent la même cavité articulaire : l’articulation huméro-cubitale, de type trochléenne (en forme de poulie) qui permet les mouvements de flexion-extension ; l’articulation huméro-radiale, de type sphéroïde, et l’articulation radio-cubitale proximale, de type trochoïde (en forme de roue), qui permettent la pronation-supination. Un ensemble de ligaments renforçateurs et de muscles moteurs pour les différents mouvements du coude viennent compléter ce système. Lors de la pratique sportive, par des efforts supérieurs aux capacités musculaires, l’utilisation de mauvais équipements sportifs ou la répétition de gestes trop intensifs (comme par exemple dans les sports de raquette, chez les joueurs de golf ou les lanceurs de poids ou javelot), cette articulation, de par sa sophistication même, peut être le siège de nombreuses pathologies. Les tendinopathies, comme les épicondylites (tennis-elbow) ou les épitrochléites (golf-elbow), les compressions du nerf ulnaire, les douleurs dues aux entorses ou à des arthroses chez les sportifs plus âgés, ainsi que certaines limitations dans les mouvements, gagnent à être traitées à temps en ostéopathie, afin d’éviter leur chronification et les sérieux désagréments qui s’ensuivent.

    Le poignet

    Le complexe articulaire du poignet est situé entre la main et l’avant-bras et contient le carpe. Ce dernier est un groupe de 8 os repartis en deux rangées et placé entre le radius, le cubitus et le métacarpe. Ainsi, tous ces rapports ostéo-ligamentaires et les mouvements entre ces multiples éléments font du traitement du poignet un exercice délicat, qui nécessite tout le savoir-faire de l’ostéopathe. Élément clé pour le fonctionnement de la main, le poignet transmet à l’avant-bras les forces appliquées à celle-ci, et même si comparativement à d’autres articulations le poignet n’est pas très souvent lésé en pratique sportive, certains sports comme le rugby, le football (gardien de but), le tennis, la gymnastique ou les sports de combat sont de grands pourvoyeurs de lésions du poignet, que ce soit par traumatismes directs, par surmenage ou par des microtraumatismes répétés. Le syndrome du canal carpien, la ténosynovite de De Quervain, les diverses tendinopathies du poignet ou ses entorses, les douleurs et les restrictions de mobilité qui diminuent nettement les performances sportives sont efficacement traitées en ostéopathie.

    La main

    Comme l’écrivait A. I. Kapandji : « La main de l’homme est un merveilleux outil, capable d’exécuter d’innombrables actions grâce à sa fonction essentielle : la préhension. » Cette préhension, ainsi que toutes les autres fonctions de la main, ne sont possibles que grâce aux nombreux récepteurs sensoriels de cette dernière, à son extraordinaire couplage avec le cerveau, à la disposition originale de son pouce et à son formidable complexe ostéo-articulaire qui comporte, entre autres, 27 os, 21 muscles intrinsèques et 15 tendons de muscles extrinsèques. Cette formidable complexité de la main se traduit également par une certaine vulnérabilité, qui est accentuée dans la pratique sportive de tout niveau. Les capsulites, les entorses, les douleurs musculaires et articulaires, les doigts à ressort, la maladie de Dupuytren à ses débuts, et les névralgies par compression (comme la compression du nerf ulnaire dans le canal de Guyon, très fréquente chez les cyclistes) sont prises en charge efficacement en ostéopathie.

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